Wednesday, October 9, 2013

dev197 - Evening Chains



“Now I want you to know, brethren, that my circumstances have turned out for the greater progress of the gospel, so that my imprisonment in the cause of Christ has become well known throughout the whole praetorian guard and to everyone else, and that most of the brethren, trusting in the Lord because of my imprisonment, have far more courage to speak the word of God without fear.”

Philippians 1:12-14

Verses like the one above show me why I need to read the Bible daily. I don’t normally wake up in the morning or go to bed at night thinking thoughts like Paul expresses here. In the mornings I am usually trying to decide if I have anything to look forward to that day, and in the evening I go to bed either content or disappointed with how that day met my expectations. In both times, my mind unconsciously goes to selfish things.

But what if I woke up one day with a certain set of expectations and found myself going to bed in prison, having been put there only because of my faith? My hopeful aspirations for the day would not have included chains around my ankles, so I wonder about the state of my attitude upon finding myself in such a predicament. Given the status of my selfish desires for the day, chains would be a very disappointing way to end it. Not only would I not have done good work in my job, had coffee with a friend or found a date for the weekend, I would have also found my liberties taken away. I would have seen that day as a failure, and would have to resign myself to the fact that the coming days would also fail to satisfy the desires I had for that day.

This is the case, of course, because I would have failed to line up my desires with the will of God. The things I gravitate toward in the morning must be derailed into a more gospel-driven set of hopes. For Paul, with his relentless kingdom focus, was thrilled by the events of the day that led him into prison. His chains did not represent unfulfilled hopes for his day; they represented fulfilled hopes, as they served to advance the gospel.

You will not be able to rejoice in your sufferings if your hopes do not center in the gospel. If your hopes are centered in preventing your suffering and difficulties, then you will often find yourself going to bed disappointed. Yet the glory of the gospel is that in Christ even suffering cannot transform your hope to despair. In fact, the gospel teaches that quite the opposite is true. Suffering leads to perseverance; perseverance, character; and character, hope.

But this is not just any hope. It is a crucified hope. It is a hope in seeing God’s glory manifested in the nations. It is a hope founded on the resurrected Christ and being made right with God in Him. It is a hope that despises the things I naturally gravitate towards upon the sounding of my morning alarm clock. It is an eternal hope.

Perhaps we all go to bed with a certain kind of chains. Make sure your chains are chains that were put there because of the gospel. If that is the case, I think you will find it easy to go to bed rejoicing.

Friday, October 4, 2013

Quelques Citations de C.S. Lewis



J’ai remarqué qu’il y avait très peu de citations de C.S. Lewis en français sur internet. Personellement, C.S. Lewis m’a beaucoup influencé et je crois que ses œvres seraient bénéfiques pour les ministères de pasteurs français. J’ai donc decidé de présenter certaines citations de cet auteur sur mon blog, et j’espère que ce sera utile pour les églises françaises.

Ces citations sont tirées du livre Les Fondements du Christianisme (Mere Christianity), traduit par Aimé Viala. La traduction n’est pas aussi littérale que je l’aurai souhaité, mais les principes des ses idées sont communiqués. Lorsque que j’aurai  lu d’autres de ses œuvres en français, j’ajouterai de nouvelles citations.



C.S. Lewis Citations

Le Fondements du Christianisme

Si un individu demande à quoi sert une bonne conduite, que vaut le réplique « afin que la société en bénéficie » ? Car s’efforcer de rendre service à la société ou être altruiste (« société », après tout, désigne les autres hommes), est une des composantes de la bonne conduite; cela reviens à dire que la bonne conduite est la bonne conduite. Vous en auriez dit tout autant si vous vous étiez bornés à déclarer : « Les hommes doivent être altruistes. »

Mais essayer de savoir pourquoi les choses sont ce qu’elles sont, s’il existe quelque chose de nature différente derrière ce que la science observe, ce n’est plus une question scientifique. S’il y a quelque chose derrière, elle nous restera toujours inconnue, ou elle se rélévera de manière différente. Affirmer ou infirmer l’existence de cette chose n’appartient pas au domaine de la science.

En supposant que la science se perfectionne jusqu’à tout appréhender dans l’immense univers, il est évident que les questions : Pourquoi y-a-t-il un univers ? Pourquoi functionne-t-il com il le fait ? A-t-il un sens ? resteraient sans réponse.

Si vous avez fait fausse route, aller de l’avant ne vous amènera pas plus près du but. Si vous êtes sur la mauvaise voie, il faut faire demi-tour pour regagner la bonne route : dans ce cas, l’hommes qui fait volte-face est celui qui progresse le plus vite.

Si Dieu s’incarne dans la Loi Morale, alors il n’est pas tendre.

Dieu reste le seul rèconfort mais aussi le terreur suprëme : ce dont nous avons le plus besoin est justement ce dont nous voulons nous cacher. C’est donc notre seul allié possible, quoique de plein gré nous soyons devenus ses ennemis.

En religion comme en la guerre ou tout autre domaine, la quiétude est le seul chose que vous ne pouvez trouver en le cherchant. Si vous rechercher la vérité, il se peut que pour finir vous trouviez la sérénité : si vous recherchez la quiétude, vous ne trouverez ni la sérénité ni la vérité - seulement les mièvreries et une réflection très optimiste, pour sombrer finalement dans le désespoir.

Si vous êtes athée, votre opinion inéluctable est que toute les religions du monde ne sont qu’erreur monumentale. Mais, comme chrétiens, vous êtes libre de penser que toutes ces religions, mêmes les plus bizarres, renferment au moins un amorce de vérité. Tant que j’étais athée, j’essayais de me persuader que la majorité de la race humaine s’était toujours fourvoyée dans la question qui lui importait le plus.

Mais cette religion professe aussi qu’un grand nombre de chose, dans le monde creé par Dieu, ont mal tourné et que Dieu lui-même insiste fortement pour que nous les remettions en ordre.

L’argument que j’ai retenais contre Dieu était que l’unirvers parassait si cruel et si injuste ! Mais d’ou pouvait bien me venir cette idée de juste et d’injuste ?

l’athéisme se révélait trop simple. Si tout l’univers n’avait aucune sens, nous n’aurions jamais découvert qu’il n’en avait aucune, de même que si la lumiére n’existait pas dans l’univers et s’il n’y existait aucune créature pourvue d’yeux, nous ne connaîtrions jamais la nuit. La nuit n’aurait aucune sens.

Rien ne sert de réclamer une religion simple. Après tout, les choses réelles ne le sont pas.

En fait, la réalité est habituellement ce que justement vous n’auriez pas deviné. C’est une des raisons de ma croyance au christianisme. C’est une religion qu’on n’aurait pu deviner. Si elle nous offrait le type d’univers auquel nous nous attendons, j’éprouverais l’impression que nous en sommes les créateurs. Mais en fait, elle n’a rien d’équivalent à ce que les hommes auraient construit. On y trouve justement cette trame curiese que possèdent les chose réelles.

Peut-être sommes nous enclins àdésavouer Dieu. Mais se trouver en désaccord avec lui est difficile. Il est la source même de tout notre pouvoir de raissonnement : nous ne pouvons avoir raison et lui tort, pas plus qu’une rivière ne peut remonter plus haut que sa source. Quand nous discutons avec Dieu, nous contestons la puisance même qui nous a donné la faculté de raisonner.

Dieu ne peut nous donner le bonheur et la paix si ce n’est en lui, parce qu’ils n’existent pas en dehors de lui. Aucune autre solution n’est valable.

Je voudrais empêcher quiconque de pronouncer cette phrase vraiment insensée qu’on advance souvent au sujet de Jésus  : « Je suis prèt à voir en Jésus un éminent maître de morale, mais je récuse sa prétension d’être Dieu. » C’est la chose à ne pas dire. Un homme qui ne serait qu’un homme et qui tiendrait les propos qui tenait Jésus ne serait pas un grande professeur de morale. Ce serait soit un fou -tel l’individu affirmant qu’il est un œuf poché- soit le Démon d’enfers. il vous faut choisir : ou bien cet homme était and reste le Fil de Dieu, ou bien il ne fut rien d’autre qu’un aliéne ou pire encore. Vous pouvez l’enfermer comme fou, lui cracher au visage et le tuer comme un démon ; ou, au contraite, vous jeter à ses pieds et l’appeler Seigneur et Dieu. Mais ne vous laissez pas entraîner à favoriser ce nn-sens, à savoir qu’il est un grand maître issu de l’humanité. Il ne nous a pas laissé cette possibilité. Il n’a pas eu cette intention.

Un corps vivant n’est pas qui jamais ne se blesse, mais celui qui, toute proportions gardée, se répare tout seul. De même, un chrétien n’est pas un homme qui ne fait jamais le mal : il est plutôt un homme apte à se repentir, à se relever et à tout recommencer après chaque faux-pas, parce que le Christ habite en lui, le guérissant constamment.

Mais le chrétien est dans une situation différente. Il croit plutôt que tout ce qu’il fait de bien émane de la vie du Christ demeurant en lui. Il ne conçoit pas que Dieu nous aime parce que nous sommes bons, mais qu’il nous rendra bons parce qu’il nous aime ; comme le toit d’une serre n’attire pas le soleil parce qu’il est brillant, mais qu’il brille parce que le soleil darde sur lui ses rayons.

En vérité, les actions juste accomplies pour un motif mauvaisne contribuent pas à développer la qualité interne ou le caractère appelé « vertu » ; or c’est cette qualité ou ce caractère qui compte réellement.

Nous pourrions penser que Dieu demande simpliment l’obéissance à un ensemble des règles, tandis qu’il veut, en fait, des individus d’un type particulièr.

Les véritables grands maîtres de morale n’introduisent jamais de nouvelles morales : ceux qui le font sont les charlatans et des excentriques.

Il devrait y avoir des choses que nous aimerions faire et auxquelles nous renonçons parce que la somme consacrée à nos buts charitables en exclus la possibilité.

Quelquefois aussi notre orgueil freine notre charité : nous sommes tenté de dépenser plus que nécessaire dans les aspects tape-à-l’œil de la générosité (porboires, hospitalité) et moins que nous le devrions envers ceux qui ont réellement besoin de notre aide.

Lorsqu’un homme devient meilleur, il comprend de plus en plus clairement le mal qui subsiste en lui. Mais si un homme devient pire, il comprend de moins en moins sa propre perversité. Un homme modérément perverse sait qu’il n’est pas très bon ; un homme complètement dévoyé pense qu’il est parfait.

Pour toutes joies, les constraintes s’avèrent nécessaires en ce bas monde, car la prétention qu’s tout désir d’être sain et raisonnable, aussi puissant soit-il, n’a aucune valeur. Chaque individu sain d’esprit et civilisé doit diposer d’un ensemble de principes en fonction desquel il choisit de rejeter certains de ses désirs pour en valoriser d’autres. Un homme peut réagir ainsi selon ses principes chrétiens, ou des principes d’hygiène ; un autre le fera d’après des principes sociologique. Il n’y a pas un conflit véritable entre le christianisme et « la nature », mais bien entre les principes chrétiens et nos pulsions naturelle. À moins que vous teniez à ruiner votre vie, celles-ci doivent être contrôlées. Les principes chrétiens sont, de l’avis général, plus strict que les autres, mais nous pensons que nous recevons une aide divine pour leur obéir.

la vertu même, celle qu’on désir acquérir, apporte la lumière ; la laisser-aller fait naître le brouillard.

Naturellement, cesser d’être amoureux n’implique pas cesser d’aimer. L’amour -distinct du fait d’ « être amoureux »n’est pas dans ce sens simplement un sentiment. C’est une unité profonde, maintenue par la volunté et délibérément renforcée par l’habitude, réconfortée (dans le sens chrétiens) par le grace que les deux conjoints demande à Dieu et qu’ils recoivent.

Fort longtemps, j’ai pensé que c’était là un distinguo stupide qui couper les cheveux en quatre. Comment pouvait-on haïr ce qu’un homme faisait sans haïr l’individu? Or, bien des année plus tard, il me vint à l’esprit qu’il y avait un homme que j’avait traité ainsi toute ma vie, c’était moi-même. Quel qu’ait pu être la dégoût de ma lâcheté, mon orgueil ou ma cupidité, j’ai continué à m’aimer sans la moindre difficulté. En fait, la raison même de ma haine pour certain de mes actes était justement que j’aimais l’homme.

Voilà ce que entend la Bible par « aimer son enemi ». Lui souhaiter du bien et non pas éprouver un semblant d’affection pour lui, ni prétendre qu’il est sypathetique alors qu’il ne l’est pas.

D’après des maïtres chrétiens, le vice essentiel, le mal suprême est l’orgueil. Impudicité, colère, avidité, ivrognerie et tout le reste, ne sont que morsures de puce en comparaison. C’est l’orgueil qeui fraye la voie à tous les vices et transforma le diable en ce qu’il est. L’orgueil est l’etat d’esprit totalement anti-Dieu.

Si je suis un orgueilleux, aussi longtemp qu’il y aura sur cette terre un homme plus puissant, plus riche, ou plus intelligent que moi, il sera mon rival et mon enemi.

Aussi longtemp que vous persistez dans votre orgueil, vous ne pouvez connaïtre Dieu. Un orgueilleux abaisse toujours son regard sur les choses et les êtres ; et, bien entendu, aussi longtemp que vous regardez vers le bas, vous ne sauriez vour ce qui est au-dessus de vous.

Chaque fois que nous avons l’impression dans notre vie religieuse d’étre bons, -et surtout meileur qu’un autre- nous devons être convaincu d’être les marionnettes du diable, et non de Dieu. Le test véritable de notre communion avec Dieu et de s’oublier complètement soi-même, ou de se considérer comme un objet misérable et souillé ; il vaut mieux s’oubler soi-même totalement.

Car l’orgueil est un cancer spirituel, il dévore la possibilité même d’amour, de contentement et de simple bon sens.

Si vous recontrez un individu vraiment humble, n’imaginez pas qu’il sera fait de cette humilité actuelle que l’on trouve dans le genre onctueux, doucereux, répétant sans cesse, naturellement, qu’il n’est rien de tout. Mais probablement vous apparaïtra-il de type jovial, intelligent, prenant un plaisir réel à ce que vous lui racontez. Si vous ne l’aimez vraiment pas, c’est que vous serez un peu envieux de ce qu’il jouisse sainement de la vie, sans songer à son humilité personelle, ni à l’oubli se soi qui le ou la caractéris.

Ne vous tracassez pas de savoir si vous « aimez »votre voisin ; agissez comme si vous l’aimiez. Dès là mise en practique de ce primcipe, vous découvrirez ’un des grands secrets. Lorsque vous vous conduisez comme si vous aimiez une personne, vous en arrivez bientôt à l’aimer.

Plus vous êtes cruel, plus vous haïssez ; plus vous haïssez, plus cruel vous devenez.

En lisant l’Histoire, on découvre que les chrétiens ayant exercé la plus grande influence dans leur temps pensaient le plus souvant au monde à venir.

Et c’est depuis que les chrétiens ont, dans une large mesure, cessé de penser à l’autre monde qu’ils sont devenu inefficaces dans celui-ci. Aspirez au ciel et aussitôt la vision du monde vous assailerea : ne pensez qu’à ce monde et vous n’aurez plus aucune vision du ciel et de la terre.

Le chrétien, pour sa part, raisonne ainsi : « La naissance ne nous a pas dotés de désirs dont la satisfaction soit impossible. »

Et si je découvre en moi un désir qu’au aucune expérience au monde ne puisse satisfaire, l’explication plausible ne serait-elle pas que je suis fait pour un autre monde?

Or la foi, dans le sens que j’utilise ici, est l’art de s’accrocher aux certitudes que votre raison a acceptées une fois pour toutes, en dépit de vos variations d’humeur. Car votre humeur changera, quel que soit le point de vue qu’adopt votre raison.

Nul individu ne sais à quel point il est mauvais jusqu’à ce qu’il ait essayé très fort d’être bon.

Les doctrines ne sont pas Dieu, mais seulement une sorte de carte établi d’après l’expérience de centaines des gens qui ont réellement eu un contact avec lui. Tout les frémissements pieux ou les émotions spirituelle que vous et moi sommes susceptibles d’éprouver sont bien élémentaire et confus, comparés à ces expériences vécues. En outre, si vous désirez aller plus loin, il vous faut utiliser une carte.

Si vous ne prêtez pas l’oreille à la théologie, cela n’implique pas que vous n’avez pas l’idées personelles sur Dieu, mais que vous en avez quantité de fausses, de vagues et de désuètes. En effet, maintes notions sur Dieu, exhibées aujourd’hui comme des nouveautés, sont tout bonnement celles que de vrais théologiens ont rejetées, voili des siècles. Dans le monde moderne, il est tout aussi rétrograde de croire à la religion populaire que de croire que la terre est plat.

Si le christianisme ne constitute qu’une nouvelle brassée d’excellent conseils, il demeure alors sans importance.

C’est précisément le but du christianisme. Ce monde est l’atelier d’un grand sculpteur. Nous sommes les statues et la rumeur court que certains parmi nous vont un jour prendre vie.

Quand le Christ mourut, il mourut pour vous individuellement, comme si vous étiez seul au monde.

Une fois qu’un homme est uni à Dieu, comment pourrait-il ne pas vivre à jamais ? Quand un homme est séparé de Dieu, que peut-il faire sinon s’étioleret mourir ?

L’expression « aurait-il pu » a-t-elle le moindre sens si on l’appliqe à Dieu ?

Après les tout premier pas dans la vie chrétienne, nous prennons conscience que tout ce qui doit être fait dans notre âme ne peut l’être que par Dieu.

Mais quand nous comparons les chrétiens en bloc avec les non-chrétiens, nous ne pensons pas habituellement à des personnes que nous connaissons, mais seulement à deux conceptions vagues inspiré de romans ou de journaux

Si la vertu vous est naturelle, méfiez-vous ! On attend beaucoup de ceux qui beaucoup reçu. Si vous vous attribuez le mérite des dons que Dieu vous accord par truchement de la nature, et si vous vous contentez simplement d’ètre quelqu’un de bien, vous êtes encore un rebelle ; et tous ces talents rendront votre chute plus terrible, votre corruption plus complexe, votre mauvais example plus désastreux.

Un monde des gens charmant, satisfaits de leur propre gentillesse, sans perspective d’avenir et se détournant de Dieu, aurait tout aussi désespérément besoin du salut et pourrait même être plus difficile à sauver qu’un monde misérable.

Si votre « moi » est votre unique intérêt vous ne trouverez en fin de compte quehaine, solitude, désespoir, rage, ruine et déchéance. Mais recherchez le Christ. Vous le trouverez, et, avec lui, tout le reste vous sera donné par surcroît.