J’ai remarqué qu’il y avait très peu de citations de C.S.
Lewis en français sur internet. Personellement, C.S. Lewis m’a beaucoup
influencé et je crois que ses œvres seraient bénéfiques pour les ministères de
pasteurs français. J’ai donc decidé de présenter certaines citations de cet
auteur sur mon blog, et j’espère que ce sera utile pour les églises françaises.
Ces citations sont tirées du livre Les Fondements du Christianisme (Mere
Christianity), traduit par Aimé Viala. La traduction n’est pas aussi littérale que
je l’aurai souhaité, mais les principes des ses idées sont communiqués. Lorsque
que j’aurai lu d’autres de ses œuvres en
français, j’ajouterai de nouvelles citations.
C.S. Lewis Citations
Le Fondements du Christianisme
Si un individu demande à quoi sert une bonne conduite, que
vaut le réplique « afin que la société en bénéficie » ? Car s’efforcer de
rendre service à la société ou être altruiste (« société », après tout, désigne
les autres hommes), est une des composantes de la bonne conduite; cela reviens
à dire que la bonne conduite est la bonne conduite. Vous en auriez dit tout
autant si vous vous étiez bornés à déclarer : « Les hommes doivent être
altruistes. »
Mais essayer de savoir pourquoi les choses sont ce qu’elles
sont, s’il existe quelque chose de nature différente derrière ce que la science
observe, ce n’est plus une question scientifique. S’il y a quelque chose
derrière, elle nous restera toujours inconnue, ou elle se rélévera de manière différente.
Affirmer ou infirmer l’existence de cette chose n’appartient pas au domaine de
la science.
En supposant que la science se perfectionne jusqu’à tout
appréhender dans l’immense univers, il est évident que les questions : Pourquoi
y-a-t-il un univers ? Pourquoi functionne-t-il com il le fait ? A-t-il un sens
? resteraient sans réponse.
Si vous avez fait fausse route, aller de l’avant ne vous
amènera pas plus près du but. Si vous êtes sur la mauvaise voie, il faut faire
demi-tour pour regagner la bonne route : dans ce cas, l’hommes qui fait
volte-face est celui qui progresse le plus vite.
Si Dieu s’incarne dans la Loi Morale, alors il n’est
pas tendre.
Dieu reste le seul rèconfort mais aussi le terreur suprëme :
ce dont nous avons le plus besoin est justement ce dont nous voulons nous
cacher. C’est donc notre seul allié possible, quoique de plein gré nous soyons
devenus ses ennemis.
En religion comme en la guerre ou tout autre domaine, la
quiétude est le seul chose que vous ne pouvez trouver en le cherchant. Si vous
rechercher la vérité, il se peut que pour finir vous trouviez la sérénité : si
vous recherchez la quiétude, vous ne trouverez ni la sérénité ni la vérité -
seulement les mièvreries et une réflection très optimiste, pour sombrer
finalement dans le désespoir.
Si vous êtes athée, votre opinion inéluctable est que toute
les religions du monde ne sont qu’erreur monumentale. Mais, comme chrétiens,
vous êtes libre de penser que toutes ces religions, mêmes les plus bizarres,
renferment au moins un amorce de vérité. Tant que j’étais athée, j’essayais de
me persuader que la majorité de la race humaine s’était toujours fourvoyée dans
la question qui lui importait le plus.
Mais cette religion professe aussi qu’un grand nombre de
chose, dans le monde creé par Dieu, ont mal tourné et que Dieu lui-même insiste
fortement pour que nous les remettions en ordre.
L’argument que j’ai retenais contre Dieu était que
l’unirvers parassait si cruel et si injuste ! Mais d’ou pouvait bien me venir
cette idée de juste et d’injuste ?
l’athéisme se révélait trop simple. Si tout l’univers
n’avait aucune sens, nous n’aurions jamais découvert qu’il n’en avait aucune,
de même que si la lumiére n’existait pas dans l’univers et s’il n’y existait
aucune créature pourvue d’yeux, nous ne connaîtrions jamais la nuit. La nuit
n’aurait aucune sens.
Rien ne sert de réclamer une religion simple. Après tout,
les choses réelles ne le sont pas.
En fait, la réalité est habituellement ce que justement vous
n’auriez pas deviné. C’est une des raisons de ma croyance au christianisme.
C’est une religion qu’on n’aurait pu deviner. Si elle nous offrait le type
d’univers auquel nous nous attendons, j’éprouverais l’impression que nous en
sommes les créateurs. Mais en fait, elle n’a rien d’équivalent à ce que les
hommes auraient construit. On y trouve justement cette trame curiese que
possèdent les chose réelles.
Peut-être sommes nous enclins àdésavouer Dieu. Mais se
trouver en désaccord avec lui est difficile. Il est la source même de tout
notre pouvoir de raissonnement : nous ne pouvons avoir raison et lui tort, pas
plus qu’une rivière ne peut remonter plus haut que sa source. Quand nous
discutons avec Dieu, nous contestons la puisance même qui nous a donné la
faculté de raisonner.
Dieu ne peut nous donner le bonheur et la paix si ce n’est
en lui, parce qu’ils n’existent pas en dehors de lui. Aucune autre solution
n’est valable.
Je voudrais empêcher quiconque de pronouncer cette phrase
vraiment insensée qu’on advance souvent au sujet de Jésus : « Je suis prèt
à voir en Jésus un éminent maître de morale, mais je récuse sa prétension
d’être Dieu. » C’est la chose à ne pas dire. Un homme qui ne serait qu’un homme
et qui tiendrait les propos qui tenait Jésus ne serait pas un grande professeur
de morale. Ce serait soit un fou -tel l’individu affirmant qu’il est un œuf
poché- soit le Démon d’enfers. il vous faut choisir : ou bien cet homme était
and reste le Fil de Dieu, ou bien il ne fut rien d’autre qu’un aliéne ou pire
encore. Vous pouvez l’enfermer comme fou, lui cracher au visage et le tuer
comme un démon ; ou, au contraite, vous jeter à ses pieds et l’appeler Seigneur
et Dieu. Mais ne vous laissez pas entraîner à favoriser ce nn-sens, à savoir
qu’il est un grand maître issu de l’humanité. Il ne nous a pas laissé cette
possibilité. Il n’a pas eu cette intention.
Un corps vivant n’est pas qui jamais ne se blesse, mais
celui qui, toute proportions gardée, se répare tout seul. De même, un chrétien
n’est pas un homme qui ne fait jamais le mal : il est plutôt un homme apte à se
repentir, à se relever et à tout recommencer après chaque faux-pas, parce que
le Christ habite en lui, le guérissant constamment.
Mais le chrétien est dans une situation différente. Il croit
plutôt que tout ce qu’il fait de bien émane de la vie du Christ demeurant en
lui. Il ne conçoit pas que Dieu nous aime parce que nous sommes bons, mais
qu’il nous rendra bons parce qu’il nous aime ; comme le toit d’une serre
n’attire pas le soleil parce qu’il est brillant, mais qu’il brille parce que le
soleil darde sur lui ses rayons.
En vérité, les actions juste accomplies pour un motif
mauvaisne contribuent pas à développer la qualité interne ou le caractère
appelé « vertu » ; or c’est cette qualité ou ce caractère qui compte
réellement.
Nous pourrions penser que Dieu demande simpliment
l’obéissance à un ensemble des règles, tandis qu’il veut, en fait, des individus
d’un type particulièr.
Les véritables grands maîtres de morale n’introduisent
jamais de nouvelles morales : ceux qui le font sont les charlatans et des
excentriques.
Il devrait y avoir des choses que nous aimerions faire et
auxquelles nous renonçons parce que la somme consacrée à nos buts charitables
en exclus la possibilité.
Quelquefois aussi notre orgueil freine notre charité : nous
sommes tenté de dépenser plus que nécessaire dans les aspects tape-à-l’œil de
la générosité (porboires, hospitalité) et moins que nous le devrions envers
ceux qui ont réellement besoin de notre aide.
Lorsqu’un homme devient meilleur, il comprend de plus en
plus clairement le mal qui subsiste en lui. Mais si un homme devient pire, il
comprend de moins en moins sa propre perversité. Un homme modérément perverse
sait qu’il n’est pas très bon ; un homme complètement dévoyé pense qu’il est
parfait.
Pour toutes joies, les constraintes s’avèrent nécessaires en
ce bas monde, car la prétention qu’s tout désir d’être sain et raisonnable,
aussi puissant soit-il, n’a aucune valeur. Chaque individu sain d’esprit et
civilisé doit diposer d’un ensemble de principes en fonction desquel il choisit
de rejeter certains de ses désirs pour en valoriser d’autres. Un homme peut
réagir ainsi selon ses principes chrétiens, ou des principes d’hygiène ; un
autre le fera d’après des principes sociologique. Il n’y a pas un conflit
véritable entre le christianisme et « la nature », mais bien entre les
principes chrétiens et nos pulsions naturelle. À moins que vous teniez à ruiner
votre vie, celles-ci doivent être contrôlées. Les principes chrétiens sont, de
l’avis général, plus strict que les autres, mais nous pensons que nous recevons
une aide divine pour leur obéir.
la vertu même, celle qu’on désir acquérir, apporte la
lumière ; la laisser-aller fait naître le brouillard.
Naturellement, cesser d’être amoureux n’implique pas cesser
d’aimer. L’amour -distinct du fait d’ « être amoureux »n’est pas dans ce sens
simplement un sentiment. C’est une unité profonde, maintenue par la volunté et
délibérément renforcée par l’habitude, réconfortée (dans le sens chrétiens) par
le grace que les deux conjoints demande à Dieu et qu’ils recoivent.
Fort longtemps, j’ai pensé que c’était là un distinguo
stupide qui couper les cheveux en quatre. Comment pouvait-on haïr ce qu’un homme
faisait sans haïr l’individu? Or, bien des année plus tard, il me vint à
l’esprit qu’il y avait un homme que j’avait traité ainsi toute ma vie, c’était
moi-même. Quel qu’ait pu être la dégoût de ma lâcheté, mon orgueil ou ma
cupidité, j’ai continué à m’aimer sans la moindre difficulté. En fait, la
raison même de ma haine pour certain de mes actes était justement que j’aimais
l’homme.
Voilà ce que entend la Bible par « aimer son enemi ». Lui
souhaiter du bien et non pas éprouver un semblant d’affection pour lui, ni
prétendre qu’il est sypathetique alors qu’il ne l’est pas.
D’après des maïtres chrétiens, le vice essentiel, le mal
suprême est l’orgueil. Impudicité, colère, avidité, ivrognerie et tout le
reste, ne sont que morsures de puce en comparaison. C’est l’orgueil qeui fraye
la voie à tous les vices et transforma le diable en ce qu’il est. L’orgueil est
l’etat d’esprit totalement anti-Dieu.
Si je suis un orgueilleux, aussi longtemp qu’il y aura sur
cette terre un homme plus puissant, plus riche, ou plus intelligent que moi, il
sera mon rival et mon enemi.
Aussi longtemp que vous persistez dans votre orgueil, vous
ne pouvez connaïtre Dieu. Un orgueilleux abaisse toujours son regard sur les
choses et les êtres ; et, bien entendu, aussi longtemp que vous regardez vers
le bas, vous ne sauriez vour ce qui est au-dessus de vous.
Chaque fois que nous avons l’impression dans notre vie
religieuse d’étre bons, -et surtout meileur qu’un autre- nous devons être
convaincu d’être les marionnettes du diable, et non de Dieu. Le test véritable
de notre communion avec Dieu et de s’oublier complètement soi-même, ou de se
considérer comme un objet misérable et souillé ; il vaut mieux s’oubler
soi-même totalement.
Car l’orgueil est un cancer spirituel, il dévore la
possibilité même d’amour, de contentement et de simple bon sens.
Si vous recontrez un individu vraiment humble, n’imaginez
pas qu’il sera fait de cette humilité actuelle que l’on trouve dans le
genre onctueux, doucereux, répétant sans cesse, naturellement, qu’il n’est rien
de tout. Mais probablement vous apparaïtra-il de type jovial, intelligent,
prenant un plaisir réel à ce que vous lui racontez. Si vous ne l’aimez vraiment
pas, c’est que vous serez un peu envieux de ce qu’il jouisse sainement de la
vie, sans songer à son humilité personelle, ni à l’oubli se soi qui le ou la
caractéris.
Ne vous tracassez pas de savoir si vous « aimez »votre
voisin ; agissez comme si vous l’aimiez. Dès là mise en practique de ce
primcipe, vous découvrirez ’un des grands secrets. Lorsque vous vous conduisez
comme si vous aimiez une personne, vous en arrivez bientôt à l’aimer.
Plus vous êtes cruel, plus vous haïssez ; plus vous haïssez,
plus cruel vous devenez.
En lisant l’Histoire, on découvre que les chrétiens ayant
exercé la plus grande influence dans leur temps pensaient le plus souvant au
monde à venir.
Et c’est depuis que les chrétiens ont, dans une large
mesure, cessé de penser à l’autre monde qu’ils sont devenu inefficaces dans
celui-ci. Aspirez au ciel et aussitôt la vision du monde vous assailerea : ne
pensez qu’à ce monde et vous n’aurez plus aucune vision du ciel et de la terre.
Le chrétien, pour sa part, raisonne ainsi : « La naissance
ne nous a pas dotés de désirs dont la satisfaction soit impossible. »
Et si je découvre en moi un désir qu’au aucune expérience au
monde ne puisse satisfaire, l’explication plausible ne serait-elle pas que je
suis fait pour un autre monde?
Or la foi, dans le sens que j’utilise ici, est l’art de
s’accrocher aux certitudes que votre raison a acceptées une fois pour toutes,
en dépit de vos variations d’humeur. Car votre humeur changera, quel que soit
le point de vue qu’adopt votre raison.
Nul individu ne sais à quel point il est mauvais jusqu’à ce
qu’il ait essayé très fort d’être bon.
Les doctrines ne sont pas Dieu, mais seulement une sorte de
carte établi d’après l’expérience de centaines des gens qui ont réellement eu un
contact avec lui. Tout les frémissements pieux ou les émotions spirituelle que
vous et moi sommes susceptibles d’éprouver sont bien élémentaire et confus,
comparés à ces expériences vécues. En outre, si vous désirez aller plus loin,
il vous faut utiliser une carte.
Si vous ne prêtez pas l’oreille à la théologie, cela
n’implique pas que vous n’avez pas l’idées personelles sur Dieu, mais que vous
en avez quantité de fausses, de vagues et de désuètes. En effet, maintes
notions sur Dieu, exhibées aujourd’hui comme des nouveautés, sont tout
bonnement celles que de vrais théologiens ont rejetées, voili des siècles. Dans
le monde moderne, il est tout aussi rétrograde de croire à la religion
populaire que de croire que la terre est plat.
Si le christianisme ne constitute qu’une nouvelle brassée
d’excellent conseils, il demeure alors sans importance.
C’est précisément le but du christianisme. Ce monde est
l’atelier d’un grand sculpteur. Nous sommes les statues et la rumeur court que
certains parmi nous vont un jour prendre vie.
Quand le Christ mourut, il mourut pour vous
individuellement, comme si vous étiez seul au monde.
Une fois qu’un homme est uni à Dieu, comment pourrait-il ne
pas vivre à jamais ? Quand un homme est séparé de Dieu, que peut-il faire sinon
s’étioleret mourir ?
L’expression « aurait-il pu » a-t-elle le moindre sens si on
l’appliqe à Dieu ?
Après les tout premier pas dans la vie chrétienne, nous
prennons conscience que tout ce qui doit être fait dans notre âme ne peut
l’être que par Dieu.
Mais quand nous comparons les chrétiens en bloc avec les
non-chrétiens, nous ne pensons pas habituellement à des personnes que nous
connaissons, mais seulement à deux conceptions vagues inspiré de romans ou de
journaux
Si la vertu vous est naturelle, méfiez-vous ! On attend
beaucoup de ceux qui beaucoup reçu. Si vous vous attribuez le mérite des dons
que Dieu vous accord par truchement de la nature, et si vous vous contentez
simplement d’ètre quelqu’un de bien, vous êtes encore un rebelle ; et tous ces
talents rendront votre chute plus terrible, votre corruption plus complexe,
votre mauvais example plus désastreux.
Un monde des gens charmant, satisfaits de leur propre
gentillesse, sans perspective d’avenir et se détournant de Dieu, aurait tout
aussi désespérément besoin du salut et pourrait même être plus difficile à
sauver qu’un monde misérable.
Si votre « moi » est votre unique intérêt vous ne trouverez
en fin de compte quehaine, solitude, désespoir, rage, ruine et déchéance. Mais
recherchez le Christ. Vous le trouverez, et, avec lui, tout le reste vous sera
donné par surcroît.